Encore un asile... Comme si ça me réjouissais de changer d'institut alors que je venais juste de m'habituer au lieu. Roh ! J'espère que cette fois on va pas encore me changer d'asile sinon je vais vraiment devenir folle...ah non, ça c'est déjà fais.

• Tiens tu t'es mise aux blagues ?

Encore cette voix, toujours cette voix qui me harcèle... Qui se moque de moi, me rabaisse constamment et me prie de me pendre.

• Tiens c'est pas une mauvaise idée... VA TE PENDRE CHÉRIE !!!
  

Pitié tais-toi, je n'en peux plus. Je suis à peine entrée dans le hall d'entrée que je m'effondre par terre, mettant mes mains sur la tête, marmonnant des choses à Cloclo. Cloclo ? C'est comme ça que j'ai nommé la voix qui me parle tout le temps. Au moins je ne me sens pas seule même si nos discussions ne vont pas très loin...
Les deux personnels de mon ancien institut m'ont bien sur accompagné, comme le protocole l'ordonne, ils doivent m’emmener jusqu'à mon nouveau "foyer" et partir que lorsqu'il m'auront DONNER à mes nouveaux "amis". Pfff, j'espère seuleument que cette fois on me changera pas encore...

• Tu l'as déjà dit imbécile, tu radotes ma chérie.
  

... Oh non... Cette fois je me suis mise à crier. Mes gardiens me redresse sur les pieds me redonne un de leur calmant qui ne me fait rien depuis bien longtemps à cause de ces expériences que m'ont fait ces savants fous...
Je m'amuse à fixer mes deux gardiens, l'un puis l'autre. Ça les perturbe, je le vois bien, surtout quand je lèche mes lèvres avec envie. De quoi ont ils bien peur ? Que je les mange ? Ils n'ont pas l'air très bon, en tout cas c'est ce que je sens. Le premier à une odeur, de peur, il a mis un parfum plutôt retissant avant de partir, je me demande comment son voisin fait pour ne pas être écoeuré d’ailleurs moi ça me donne la nausée. Peut-être que j'ai l'odorat plus développé à cause dune expérience ? L'autre, ne sens rien, tellement son compagnon sent fort qu'il cache son odeur. Je ne sais pas ce qui me prend à ce moment-là mais j'ai une grande envie de jouer. De jouer avec eux. Après tout on va se dire adieu, que c'est triste héhé.

• Très triste. Mord les !

Non j'ai plutôt envie de les provoquer. De jouer avec eux !

• Pfff, ringard

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que je me fais gifler violemment par le gardien.
Je me redresse alors, mal en point mais avec le sourire aux lèvres. Et je riposte plus méchamment :
Je me lèche alors les babines et observe sa réaction avec mon regard narquois.
Il est pétrifié. C'est peu être le bon moment pour fuir, son compagnon le secoue en lui disant de ne pas m'écouter.